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Faut-il réellement arrêter le sucre ?

L’apport en sucre est une des causes courantes de l’obésité. Ce n’est pas étonnant que la plupart des régimes ne le préconisent pas, certains vont même jusqu’à les restreindre. Tartine de confiture le matin, un dessert sucré au déjeuner en passant par les collations et les sodas… La plupart des gens en consomment volontairement ou involontairement. La question c’est : doit-on réellement arrêter d’en ingurgiter ?

Modérer la consommation en sucre

Pour rappel, les sucres sont des glucides, un des nutriments essentiels pour le fonctionnement du métabolisme. Il en compte deux types : les sucres lents ou complexes qui se trouvent dans les pains, les patates et les céréales ; ainsi que les sucres rapides ou simples qui sont naturellement présents dans les fruits. Le but de la réduction de la consommation de sucre est d’éviter les caries, les surpoids ainsi que toutes sortes de maladies chroniques.
Une étude menée par le CNRS (Université de Bordeaux) a stipulé qu’en adaptant les critères de diagnostic de l’addiction de sucre, les chercheurs sont arrivés à la conclusion que 5 à 10% des gens avec un indice de masse corporelle normal sont concernés. En effet, dans telle ou telle situation de besoin ou de surplus, le corps envoie toujours un signal. C’est ce signal qui permet le contrôle et dans le cas de l’addiction au sucre, une personne peut facilement perdre le contrôle sur la consommation.

Serait-il si bon que ça d’arrêter de consommer du sucre ?

C’est du moins ce que les régimes no-sugar préconisent. Sarah Wilson, un journaliste australien a même préconisé un programme dans un ouvrage à ce sujet. Un programme qui consiste à adopter les meilleures alternatives pour supprimer le sucre de son alimentation. Le principe était d’arrêter d’en prendre même les sucres contenus dans les fruits afin de compléter la première phase dont le but est de rompre l’accoutumance.
Valérie Espinasse met en avant trois profils de consommateur de sucre dans son ouvrage J’arrête le sucre : émotionnel, hormonal et digestif. Le sujet que l’auteur veut surtout mettre en avant est en effet la possibilité d’arrêter la malbouffe et d’adopter des changements à long terme. Si tout le monde est capable de voir l’intérêt de ne pas manger du sucre alors pourquoi ne pas garder ces habitudes.

Faut-il dramatiser ?

Danièle Gerkens, une journaliste à Elle a également expérimentée et enquêtée les impacts des sucres sur l’organisme. Dans les résultats racontés dans Zéro Sucre, elle y raconte que cela avait tout simplement été positif pour le bien-être, la santé et surtout pour le poids. Pour conclure son livre, elle a souligné qu’en fait c’est surtout l’équilibre alimentaire qui fait tout. Du coup elle préconise de manger un peu de sucre, en petite quantité pour mieux apprécier le goût et devenir « slow sugar ».

Bref, malgré la différence d’avis sur l’apport en sucre, tout le monde trouve tout de même son compromis dans la modération.L’INPES ou l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé préconise une limitation de la consommation en sucre tout en gardant l’appétit. Dans le même sens, Ariane Grumbach, diététicienne, souligne que le réel problème ne provient pas du sucre, mais de la quantité et également l’alimentation industrielle.

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